Le président togolais, Faure Gnassingbé, a été désigné par les autorités nigériennes pour jouer un rôle crucial en tant que médiateur entre la communauté internationale et le Niger. Cette nomination intervient dans un contexte où le Togo a discrètement travaillé à trouver une solution pacifique à la crise au Niger, malgré les diverses options militaires proposées par la CEDEAO et d’autres sanctions économiques envisagées à l’encontre de ce pays.
Dans une région marquée par diverses crises socio-politiques ces dernières années, le président Faure Gnassingbé a pris l’initiative d’opter pour le dialogue et la concertation comme moyen de contribuer à la résolution de ces conflits. Son approche vise à encourager les parties prenantes à trouver un terrain d’entente propice à des solutions favorables. Sa vision et ses efforts se sont déjà illustrés dans des initiatives similaires au Mali, en Guinée, au Burkina Faso, au Tchad, au Soudan et plus récemment au Niger, où ses démarches ont porté des fruits concluants.
Ainsi, sa nomination en tant que facilitateur entre le Niger et la communauté internationale s’inscrit dans la continuité de son engagement pour la résolution pacifique des crises dans la région ouest-africaine.
Selon le ministère des Affaires étrangères togolais, le président Faure Gnassingbé a travaillé discrètement pour trouver une issue apaisée à la situation au Niger, malgré les options militaires envisagées par la CEDEAO et d’autres pays, ainsi que les sanctions économiques envisagées à l’encontre de ce pays voisin.
Il est à noter que les États-Unis soutiennent le choix opéré par le président togolais. En tant que puissance militaire présente au Niger, les États-Unis n’ont jamais approuvé l’option d’une intervention militaire. De plus, le Togo et les États-Unis ont été désignés comme les garants de la sécurité pour le retrait des forces françaises du Niger.