Après 100 jours passés à la tête du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye s’est adressé aux médias de son pays. Le nouveau dirigeant a tenu à préciser dès le départ qu’il ne s’agissait pas d’un bilan à mi-parcours, mais plutôt d’un état des lieux après 100 jours de travail. Selon ses déclarations, 100 jours ne représentent qu’une fraction des 1800 jours de son mandat, il est donc trop tôt pour parler de bilan complet.
Lors de l’entretien accordé aux journalistes sénégalais, le nouveau leader du pays a réaffirmé sa volonté d’être le plus transparent possible, tout en déclarant que son prédécesseur avait pris des actes qui ne lui facilite pas la tâche.
Concernant la question de l’eau, le nouveau dirigeant a révélé à la presse nationale des actions entreprises par son prédécesseur qui manquent de clarté. À titre d’exemple, il a cité l’arrêté du 24 mars 2024 qui prévoyait une augmentation du coût de l’eau pour les ménages. Le favori des Sénégalais a expliqué comment il a réussi à abroger ce décret afin d’éviter tout mécontentement.
En ce qui concerne le domaine de la santé, Diomaye Faye a informé le peuple comment il a réussi à bloquer la signature de contrats illégaux qui étaient sur le point d’être conclus par l’ancien ministre de la Santé de son prédécesseur. Selon le président Diomaye Faye, ces contrats étaient surfacturés de manière inimaginable et inacceptable.
Quant à la coopération militaire avec la France, qui dispose encore d’une base militaire à Dakar, le président Diomaye Faye s’est montré rassurant. Selon ses déclarations, il faudra redéfinir tout un cadre pour le bien-être du peuple sénégalais. En d’autres termes, il n’y aura pas de rupture brutale, contrairement à ce que certains pourraient penser.
En ce qui concerne sa désignation pour discuter avec les pays de l’AES (Mali, Burkina Faso et Niger) qui souhaitent quitter l’organisation, Diomaye Faye a jugé légitime la position de ces pays lors de l’émission.
Ange Aristide BYLL