Le Groupe Jeune Afrique a publié le classement 2024 des champions africains de la finance, mettant en lumière les grandes disparités de performance des groupes bancaires du continent. Dans l’espace UEMOA, la Banque Internationale pour l’Industrie et le Commerce (BIIC) est identifiée comme un acteur important du secteur bancaire, confirmant son leadership.
En tant qu’entité nationale (banque opérant dans un seul pays), la BIIC, seule banque à capitaux 100% béninois, se classe 6ème dans l’UEMOA. Ce positionnement témoigne de sa solidité et de sa compétitivité face aux filiales des groupes internationaux. Parmi ces dernières, on trouve Ecobank Guinée (63ème), UBA Bénin (85ème), Ecobank Mali (92ème), UBA Burkina Faso (95ème) et UBA Côte d’Ivoire (112ème).
Au niveau africain, la Banque Internationale pour l’Industrie et le Commerce est classée 125ème, un rang qui exprime son potentiel à concurrencer les groupes bancaires opérant à l’échelle continentale.
En effet, pour classer les entités nationales, les indicateurs de performance retenus ont été très rigoureux. Ainsi, la BIIC, première banque du Bénin selon les agrégats de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (APBEF), a été évaluée sur :
Indice JA : Une mesure globale de la compétitivité des institutions bancaires.
Indice de rentabilité : Qui évalue la capacité des banques à générer des profits.Indice de solvabilité : Un critère crucial pour juger de la robustesse financière de l’institution.
Indice de qualité des actifs : Indicateur de la gestion des risques liés aux prêts et investissements.
Indice de liquidité : Qui reflète la capacité de la banque à répondre à ses obligations de paiement.
Le total bilan de la BIIC, les ressources collectées auprès de sa clientèle, les encours de crédits et les titres détenus en portefeuille témoignent de la performance financière de la BIIC et de sa résilience face aux défis du marché. Il est important de souligner que l’évaluation des entités nationales suit une méthodologie quasiment identique à celle des groupes bancaires, à la différence près que, pour les entités nationales opérant uniquement dans leur pays respectif, l’indicateur relatif à la proportion d’actifs situés hors du pays d’origine n’est pas pris en compte.
L’ascension d’un acteur majeur du secteur bancaire
Fondée en 2020, la Banque Internationale pour l’Industrie et le Commerce est le fruit d’un partenariat entre l’État béninois (51,26%), la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (45,34%) et le Port Autonome de Cotonou (3,39%). Avec un capital social de 82,514 milliards FCFA au 30 juin 2024, la BIIC, qui affiche un total bilan de 1 411,123 milliards FCFA (PDM : 22%), dispose de 889,307 milliards FCFA de ressources (PDM : 21%) et 739,428 milliards FCFA (PDM : 23%) d’emplois, dont 600,237 milliards FCFA en titres (PDM : 22%). Ses fonds propres s’élèvent à 107,928 milliards FCFA.
Ce classement renforce la position de la BIIC en tant qu’acteur majeur des économies béninoise et régionale en pleine transformation. Véritable partenaire financier à l’écoute des acteurs productifs du marché, son leadership réside dans sa capacité à allier innovation, flexibilité et qualité de service selon les standards internationaux. La BIIC est guidée par trois valeurs fondamentales : agilité, passion et intégrité.
Avec un réseau de quinze agences couvrant l’ensemble du territoire national, la BIIC propose une gamme de produits de financement, notamment des Product Programs destinés aux PME/PMI opérant dans divers secteurs d’activités. Elle se distingue dans le financement des acteurs du BTP, des services, du commerce, de l’industrie et de l’agriculture, offrant des taux très compétitifs. La BIIC soutient sa clientèle à travers des cautions de soumission, des avances sur marchés, des avances sur factures et décomptes certifiés, l’escompte de chèques du Trésor public, l’affacturage, le financement de fonds de roulement, le renforcement des stocks, et le financement d’équipements et d’investissements. Les garanties exigées incluent le nantissement, la domiciliation de marché, la couverture par un fonds ou une assurance, ainsi que la prise d’hypothèque.
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