Skip to content
L'économiste du Niger
  • BP 10.646, Niamey, Niger
  • +227 96 96 45 61
Notification
Dernières Nouvelles
Système de paiement: Afreximbank dévoile la carte bancaire « Papsscard »
Eco-Une
Développement durable en Afrique: Les fonds souverains à la rescousse avec des capitaux
Eco-Inter
Conjoncture économique dans l’Uemoa: Des signes de résilience dans un contexte instable
Eco-Une
Keur Samba : NSIA Banque Bénin Lève 52 Milliards FCFA pour Booster les PME en Afrique de l’Ouest
Eco-Inter
Autosuffisance en riz en Afrique de l’ouest: Côte d’Ivoire, Sénégal et Nigéria en concurrence
Eco-Une
  • Accueil
  • Eco-Une
  • Eco-Inter
  • Politique
  • Environnement
  • Culture et Sports
  • Jeunesse
  • Mention légale
Lecture: Hydrocarbure: 84,7% des réserves de gaz en phase de préproduction hors des pays producteurs traditionnels
Partager
L'économiste du Niger
  • Accueil
  • Eco-Une
  • Eco-Inter
  • Politique
  • Environnement
  • Culture et Sports
  • Jeunesse
  • Mention légale
logo economiste-niger
L'économiste du Niger > Blog > Eco-Une > Hydrocarbure: 84,7% des réserves de gaz en phase de préproduction hors des pays producteurs traditionnels
Eco-Une

Hydrocarbure: 84,7% des réserves de gaz en phase de préproduction hors des pays producteurs traditionnels

neufsept
Dernière mise à jour: 2023/04/04 at 2:08 AM
neufsept Publié 4 avril 2023
Partager
PARTAGER

Les nouveaux entrants sur le marché du gaz naturel en Afrique comme le Mozambique, le Sénégal et la Mauritanie devraient remplacer peu à peu l’Algérie, le Nigéria, la Libye et l’Égypte, qui avaient accaparé 92% de la production du continent entre 1970 et 2021.

84,7% des nouvelles réserves de gaz naturel en phase de préproduction en Afrique se trouvent dans sept pays qui jusqu’ici n’exploitent pas les combustibles fossiles, selon un rapport publié en février dernier par l’ONG Global Energy Monitor. Ce rapport, qui se base sur les données de Global Oil and Gas Extraction Tracker (GOGET) lancé par l’ONG spécialisée dans le suivi des projets gaziers et pétroliers à l’échelle mondiale, précise que le Mozambique abrite 44,9% de ces réserves prouvées qui sont encore aux étapes de préproduction. Viennent ensuite le Sénégal (15,1%), la Mauritanie (11,2%) et la Tanzanie (10%), l’Afrique du Sud (1,9%), l’Éthiopie (0,8%) et le Maroc (0,8%). Les réserves cumulées de ces sept pays se chiffrent à plus de 5137,5 milliards de mètres cubes (mm3). Les nouveaux entrants sur le marché du gaz devraient ainsi remplacer peu à peu les pays producteurs traditionnels, en l’occurrence l’Algérie, le Nigéria, la Libye et l’Égypte qui avaient accaparé 92% des volumes de gaz naturel produits en Afrique entre 1970 et 2021.

L’Algérie, l’Égypte, la Libye et le Nigéria domineront encore la production de gaz à court terme, mais que le Mozambique et les autres futurs hubs gaziers africains représenteront plus de 50% de la production gazière du continent d’ici 2038. Le rapport souligne également que le développement des divers projets qui sont actuellement en phase de préproduction et des infrastructures d’exportation, y compris dans les pays producteurs traditionnels, nécessiterait des investissements sur site vierge (greenfield investments) estimés à 329 milliards de dollars. Parmi les principaux projets gaziers en phase de préproduction, le rapport cite notamment ceux de Golfinho-Atum (Mozambique), Grand Tortue Ahmeyim (Sénégal et Mauritanie) et Zafarani (Tanzanie).

Une production destinée majoritairement à l’exportation

Si les 79 projets en phase de préproduction répertoriés en Afrique sont réalisés, la production gazière du continent augmentera d’environ 33% d’ici 2030. Les investissements sur site vierge devraient s’intensifier dans la seconde moitié de la décennie en cours, la décision d’investissement finale pour nombre de projets étant attendue durant cette période. Global Energy Monitor indique d’autre part que la majorité du gaz naturel que les nouveaux projets devraient produire n’est pas destinée à la consommation intérieure, malgré les faibles taux d’électrification dans les futurs hubs gaziers africains comme le Mozambique (30%), la Tanzanie (40%) et la Mauritanie (47%). En préproduction, de nombreux sites d’extraction de gaz sont d’ailleurs associés à des terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL).

Les dépenses d’investissement dans les terminaux de GNL programmés sont estimées à environ103 milliards de dollars, dont 92 % financeraient les terminaux d’exportation de GNL. Les cinq principaux pays africains qui développeront des terminaux d’exportation sont la Tanzanie, le Mozambique, le Nigéria, la Mauritanie et le Sénégal. À l’exception du Nigéria, tous ces pays figurent parmi les nouveaux entrants sur le marché. Les données de Global Energy Monitor montrent par ailleurs que la majorité des réserves des nouveaux champs gaziers en Afrique appartient à des entreprises dont le siège social est situé en Europe, ce qui laisse croire que la majorité des bénéfices issus de ces projets ne profiterait pas à l’Afrique. Les sociétés publiques algérienne et mozambicaine Sonatrach et Empresa Nacional de Hidrocarbonetos (ENH) sont les seules entreprises africaines à se classer dans le top 10 des propriétaires de réserves des champs gaziers en phase de préproduction recensés sur le continent.

Agence Ecofin

You Might Also Like

Système de paiement: Afreximbank dévoile la carte bancaire « Papsscard »

Conjoncture économique dans l’Uemoa: Des signes de résilience dans un contexte instable

Autosuffisance en riz en Afrique de l’ouest: Côte d’Ivoire, Sénégal et Nigéria en concurrence

Appui à l’économie et au secteur bancaire: La BOAD alloue 50 milliards FCFA à SONIBANK au Niger

neufsept 4 avril 2023
Partager cet Article
Facebook Twitter Email Print
Article Précédent Finance: En Afrique, les start-up climatiques ont levé 1,17 milliard de dollars en 2022
Prochain Article Démocratie, développement et défense: Le Niger et les USA pour une meilleure coopération
- SPONSORISE -
Ad imageAd image

ARTICLES POPULAIRES

Eco-Inter

Financement de l’adaptation et de l’atténuation du changement climatique dans l’UEMOA : Le marché financier régional appelé à apporter sa contribution

la rédaction Par la rédaction 8 décembre 2023
Relations Bénin- Niger: Kadade CHAÏBOU présente les copies figurées de ses lettres de créance
Niger: Rebond de l’économie grâce à la production du pétrole exporté
Développement durable en Afrique: Les fonds souverains à la rescousse avec des capitaux
Session extraordinaire de l’Assemblée Consulaire de la CCI Bénin: Les élus consulaires adoptent leur budget, gestion 2025

Vous pourriez aussi aimer

Système de paiement: Afreximbank dévoile la carte bancaire « Papsscard »

2 juillet 2025

Conjoncture économique dans l’Uemoa: Des signes de résilience dans un contexte instable

22 juin 2025

Autosuffisance en riz en Afrique de l’ouest: Côte d’Ivoire, Sénégal et Nigéria en concurrence

17 juin 2025

Appui à l’économie et au secteur bancaire: La BOAD alloue 50 milliards FCFA à SONIBANK au Niger

17 juin 2025

A PROPOS

Journal spécialisé d’informations, d’analyses et d’investigations économiques, financières et boursières, « L’économiste du Niger » est édité par l’Agence de communication « CHEZ VOUS NIGER »

LIENS UTILES

  • Accueil
  • L'économiste du Bénin
  • L'économiste du Togo
  • L'économiste du Mali
  • L'économiste du Sénégal
  • Mention légale
  • Politique de confidentialités
  • Politique de cookies

NEWSLETTER

CONTACT

  • BP 10.646, Niamey, Niger
  • leconomisteniger@gmail.com
  • +227 96 96 45 61
Facebook X-twitter Linkedin
  • © 2023-2025 L'Economiste du Niger
  • Site réalisé par PRIME COM

Retiré de la liste de lecture

Annuler
Welcome Back!

Sign in to your account

Perdu votre mot de passe?