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Marché commun/ZLECAf: Des experts plaident pour une architecture financière africaine intégrée

Ange Aristide BYLL
Dernière mise à jour: 2025/06/03 at 10:57 AM
Ange Aristide BYLL Publié 3 juin 2025
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Pour un plein accomplissement de la Zone de libre-échange continental (Zlecaf), des voix appellent à des solutions financières endogènes. En marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) tenues du 26 au 30 mai 2025 à Abidjan, des spécialistes réunis par Making Finance Work for Africa ont insisté sur la nécessité de bâtir une architecture financière continentale pour accompagner le projet du marché commun africain.


S.T.


Alors que la ZLECAf ambitionne de créer le plus vaste marché unique au monde, les fondations financières nécessaires à sa réussite tardent à se consolider. C’est dans ce contexte que des experts issus d’institutions africaines et internationales se sont réunis à Abidjan, à l’initiative de Making Finance Work for Africa (MFW4A), pour interroger les leviers capables de soutenir durablement cette ambition continentale. Pour le Dr Patrick Ndzana Olomo, de la Commission de l’Union Africaine, il devient urgent de doter l’Afrique d’une « vision financière souveraine, structurée et ancrée dans les besoins réels du continent », avec la création de structures clés tels : une banque centrale continentale, un fonds monétaire africain, une banque de financement de l’investissement et une bourse régionale. Ces instruments sont vus comme des réponses concrètes aux limites actuelles d’un système marqué par la fragmentation des régulations et la faiblesse de la coordination monétaire. A ce rendez-vous, les experts s’accordent sur le constat selon lequel les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME et PME) représentent la majeure partie du tissu économique africain, assurant jusqu’à 90 % des emplois et 60 % de la création de richesse. Pourtant, elles sont les grandes oubliées des dispositifs de financement formels. Un paradoxe qui alimente une dynamique commerciale transfrontalière informelle, et reste mal connectée aux institutions financières classiques. Les corridors économiques traditionnels : de Dakar à Bamako, de Lagos à Douala, en témoignent. De même, le commerce alimentaire entre les pays des Grands Lacs, quoique dynamique, repose encore sur des circuits parallèles. À l’échelle du Bénin, par exemple, le commerce non répertorié a atteint 1.800 milliards de FCFA en 2023, selon des estimations officielles.


Une architecture financière à structurer


La Banque africaine de développement a rappelé ses initiatives, notamment l’appui à Afreximbank, le soutien aux banques régionales et à des institutions comme ATIDI, spécialisée dans la couverture des risques. Néanmoins, les experts reconnaissent que ces mécanismes restent difficilement accessibles pour les petites structures économiques. La fragmentation des régulations entre banques centrales africaines est également un frein. Comme l’a souligné Djoulassi Kokou Oloufade, secrétaire exécutif de l’Association des Banques Centrales d’Afrique (ABCA), les objectifs monétaires diffèrent : maîtrise de l’inflation pour certains, stabilité monétaire pour d’autres, voire les deux pour plusieurs pays. Une des réponses proposées réside dans la mise en œuvre du Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), en phase pilote dans la CEDEAO. L’objectif : permettre la circulation fluide des capitaux à moindre coût, faciliter le recyclage des excédents de liquidité entre pays et réduire la dépendance aux devises étrangères pour les transactions intra-africaines.


Vers un système financier plus inclusif


Pour les intervenants, le développement d’un système financier continental ne peut être dissocié de la nécessité d’inclure les acteurs de terrain. Les efforts devront se concentrer sur l’amélioration de la coordination institutionnelle, la création de mécanismes adaptés aux réalités des PME et l’accélération de projets structurants à l’échelle régionale. Le projet Making Finance Work for Africa, lancé en 2007 par la BAD, poursuit justement cet objectif en soutenant des systèmes financiers inclusifs, robustes et performants. À l’heure où le continent cherche à transformer ses échanges internes en moteurs de croissance, une refonte de son architecture financière apparaît plus que jamais comme un levier incontournable.

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Ange Aristide BYLL 3 juin 2025
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